Nouvelles|

(Traduit via Google Traductions)

Ivan Herrera Michel

Le 22 janvier 1961, dans la ville de Strasbourg (carrefour de toutes les routes d’Europe), dix Grandes Loges se sont réunies pour aborder l’univers maçonnique avec un document transcendantal appelant au rétablissement de la chaîne d’union rompue par de malheureuses exclusions chez les francs-maçons. , et ainsi est né un “Centre de Liaison et d’Information des Puissances Maçonniques signataires de l’Appel de Strasbourg” (CLIPSAS, par ses initiales en français), qui était un phare d’espoir de tolérance mutuelle et de liberté de conscience absolue.

Sans aucun doute, CLIPSAS est la continuation dans le temps de l’esprit qui animait plusieurs organisations maçonniques internationales créées depuis le XIXe siècle pour unir ce qui était dispersé.

En 1889, lors du Congrès international de Paris, la Grande Loge nationale d’Espagne proposa la création d’une confédération, idée reprise aux Congrès d’Anvers en 1894, à La Haye en 1896 et à Paris en 1900, pour enfin devenue réalité, celle de Gênes en 1902 avec la création du Bureau International des Relations Masoniques (BIRM), composé de vingt-cinq Grandes Loges d’Europe, d’Amérique Latine et d’Égypte, dans le processus de réconciliation de la Maçonnerie Allemande et Française qui avait été séparé depuis la guerre de Franco Prussien de 1870. L’organisation initiale est confiée à la Grande Loge Alpine de Suisse, et au Congrès International de Gênes en 1921 le BIRM devient l ‘«Association Maçonnique Internationale» (AMI).

En 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale, l’IMA était composée de 42 Grandes Loges: 18 en Europe, 1 en Asie, 5 en Amérique du Nord, 7 en Amérique centrale et 11 en Amérique du Sud. Les ravages de la grande guerre et de certains gouvernements ont réduit la franc-maçonnerie européenne. Affaiblie, l’AMI clôture ses travaux dans la Convention de Paris de 1950

CLIPSAS célèbre en 2021, le soixantième anniversaire de la signature de «l’Appel de Strasbourg», qui nous offre l’opportunité de réfléchir aux progrès que nous avons accomplis ensemble et à l’avenir que nous pouvons construire avec nos idéaux d’égalité et de coopération.

Ce ne sont pas des temps normaux. Cet anniversaire nous a surpris avec les restrictions sanitaires, juridiques et de fermeture des frontières en raison de l’expansion de la pandémie de Covid-19, qui nous a incités à une nouvelle façon combinée de travailler entre le face-à-face et le virtuel. Mais nous ne nous sommes pas arrêtés.

La pandémie nous a rappelé à tous des systèmes de santé inadéquats, des lacunes en matière de protection sociale, des inégalités structurelles, la dégradation de l’environnement et la crise climatique.

Les francs-maçons réunis au CLIPSAS sont conscients de cette situation. Parmi les tâches les plus pertinentes que nous développons actuellement, citons «l’Observatoire du respect de la dignité humaine», la «Commission de bioéthique» et notre statut de membre avec une capacité consultative spéciale du Conseil économique et social (ECOSOC) de l’Organisation de la les Nations Unies (ONU). Pour mener à bien ces tâches exigeantes, nous disposons de plus d’une centaine d’obédiences, réparties dans 38 pays sur 4 continents.

Une main jointe à l’autre nous fera continuer à avoir un CLIPSAS universel, équilibré, fort, sensible, inspirant, transcendant et utile du XXIe siècle.